Récentes parutions autour de la théorie mimétique (page en cours deconstruction)
ECONOMIE
L'avenir de l'économie de Jean-Pierre Dupuy ,
"Sortirde l'écomystification"
édition Flammarion
Ce livre prend acte de l’échec de lapensée économique, incapable de tenir le rôle du politique qu’elle a elle-mêmedétrôné. Parce que les hommes politiques se font aujourd’hui les laquais del’économie, nos sociétés découvrent soudain qu’elles n’ont plus d’avenir. C’estdonc au sein de cette « économystification », qui grippe aujourd’hui lesressorts du politique, qu’il faut être capable d’opérer un sursaut moral etpolitique.
Parti d’Adam Smith, et de sa définition del’économie comme « mensonge collectif à soi-même », cet essai renoue de façontrès éclairante avec la thèse de Max Weber sur le rôle de l’éthique protestantedans l’advenue du monde moderne. Il va au coeur de ce moteur oublié ducapitalisme, pour faire entendre ce qu’implique la raison calviniste,irrationnelle aux yeux des experts. Le problème est que la rationalité de cesderniers ne mène qu’à la défiance généralisée, au repli sur soi, propice à tousles mouvements paniques.
Le « choix calviniste » est au contraireun pari sur l’avenir, un pari qui rend cet avenir possible. Dénonçant lesconseils de techniciens de l’économie
qui cherchent à remplacer le gouvernement des hommes par la gouvernance deschoses, Jean-Pierre Dupuy réhabilite la dimension prophétique du politique.Elle seule peut le sortir de l’« économystification » qui est l’autre nom de sadémission. Car ce n’est pas en déclarant la guerre aux marchés qu’on inventeral’avenir.
Jean-Pierre Dupuyest professeur émérite à l'Ecole Polytechnique, etprofesseur à l'université Stanford. Il est l’auteur de nombreux ouvrages, parmilesquels :Pour un catastrophisme éclairé(Seuil, 2002) ;LaPanique(Les empêcheurs de penser en rond, 2003) ;Petite métaphysique des tsunamis(Seuil, 2005);Retourde Tchernobyl : Journal d'un homme en colère(Seuil, 2006) ;LaMarque du sacré(« Champs Flammarion », 2010, Prix Roger Caillois2011).
Sur les médias:
Pour une raison écologique de Bernard Perret
Editions Flammarion - mars 2011
L'objet de ce livre n'est pas de rappeler une nouvelle fois les périls quinous menacent, mais de critiquer la raison qui les a rendus possibles.
Car c’est toujours la raison économique qui gagne. Mais elle est incapablede donner son prix à la nature et d'intégrer les droits des générations quiviennent. Cette raison est sans avenir.
Quelles valeurs, quelles règles sociales, quels modes de pensée peuvent alorsnous permettre de vivre dans un monde cohérent ?
Nous avons besoin de nouveaux repères qui nous indiquent, très concrètement eten toute situation, comment préserver la planète : alerte quotidienne sur notreempreinte écologique, généralisation des « comptes carbones », souci du mondenaturel, culture de la complexité…
Plaidoyer convaincant pour une raison écologique, définie comme une conversionde la raison économique, cet essai conçu comme un manifeste libère l’écologiede son ghetto idéologique afin d’en faire la préoccupation de tous.
Bernard Perretest administrateur de l'association ARM depuis sacréation en 2006.
Ancien élève de l’École polytechnique, il estingénieur et socio-économiste. Il est l’auteur de nombreux ouvrages, parmilesquels : L’Économie contre la société (1993), L’Avenir du travail(1995), Les Nouvelles Frontières de l’argent (1999) ou, plusrécemment, Logique de l’espérance(2005).
Le livre est salué dans la presse et les médias.
A écouter ou "podcaster" surFRANCE INTER:
29 mars 2011
http://sites.radiofrance.fr/franceinter/em/six-sep
4 avril en direct de 19h20 à 20h Le Téléphone sonne
7 avril en direct de 13h30 à 14h 12 -15 Emission d’Hedwige Chevrillon
Le Sacrifice inutile de Paul Dumouchel
Essai sur la violence politique
Editions Flammarion
La fonction première de l’Etat moderne est d’assurer la protection de sescitoyens : de les protéger les uns des autres et de les défendre contre lesadversaires extérieurs. Pourtant, les violences à l’égard des populationsciviles, les génocides, nettoyages ethniques ou massacres organisés sont pourl’essentiel perpétrés par des Etats et, dans une large mesure, contre leurspropres citoyens.
Le présent essai montre que ces actes ne sont pas des accidentscontingents, mais des événements inscrits dans la structure même de l’Etat. Parun saisissant retournement, ce dernier, ne pouvant plus faire de l’ennemiextérieur un bouc émissaire, s’est mis à multiplier les ennemis de l’intérieur.Cet affolement de la raison politique révèle l’échec de son mécanismeconstitutif : le transfert de la violence vers des victimes acceptables.
Comment de tels dérapages ont-ils pu avoir lieu ? L’auteur met en valeurdeux facteurs essentiels négligés tant par les historiens que par lesphilosophes politiques : l’indifférence des individus libérés de leursanciennes obligations de solidarité ; l’effet terrorisant d’actions menées aunom de l’Etat, détenteur du « monopole de la violence légitime », c'est-à-dire,d’une légitimité a priori indiscutable.
Ainsi l’ordre politique moderne, censé remplacer le sacrifice archaïque,repose sur une économie de la violence de même nature, mais beaucoup moinsefficace. Les sacrifices à la nation, à la cause ouvrière ou à toute cause transcendantl’individu sont, eux aussi, devenus inutiles. La violence politique s’avèreincapable de donner naissance à un ordre stable. Cette autodestruction dupolitique est l’un des signes les plus inquiétants de notre temps.
Paul Dumouchel enseigne la philosophie àl'université Ritsumeikan de Kyoto. Auteur de nombreux articles, il a égalementpublié L'Enfer des choses (avec Jean-Pierre Dupuy, Seuil, 1979) et Emotions.Essai sur le corps et le social (Synthélabo, 1995).
Lire aussi sur le site ARM:
Violence génocidaire et rationalité
Grand entretien de Paul Dumouchel, paru dans Télérama
Misà jour le 01/07/2011
La marque du sacré de Jean-Pierre Dupuy ,
aux Editions "Champs Flammarion"
Nous vous signalons le passage en édition de poche aux Editions Flammariondans la Collection « Champs essais» du livre de Jean-Pierre Dupuy « Lamarque du sacré ».
Un aveuglement paradoxal fonde la raison contemporaine. Ce livre en traqueles indices, les traces. J.-P. Dupuy entend réveiller les esprits empêtrés dansl'idéologie. La catastrophe (écologique, nucléaire, nano-bio-technologique) acommencé et notre refus du religieux nous empêche de la voir. Unedémystification des grandes formes de la rationalité moderne.
La misère est violence Rapport d'ATD Quart-Monde
LITTERATURE PHILOSOPHIE
René Girard La théorie mimétique, de l’apprentissage àl’apocalypse » avec descontributions de Benoît Chantre, Domingo Gonzalez, ChristianLazzeri, Charles Ramond et Stéphane Vinolo.
Editions des PressesUniversitaires
La « théoriemimétique », cœur de la pensée de René Girard, a connu ses derniersdéveloppements avec l’ouvrage de 2007 Achever Clausewitz. Englobant maintenantl’ensemble du champ anthropologique, de « l’apprentissage » par imitation à lamenace de « l’apocalypse » nucléaire, en passant par les variations infinies du« désir mimétique », elle ne pouvait manquer d’entrer en rivalité avec d’autresgrandes hypothèses.
Le présent recueil confronte ainsi, de façon inédite, la théorie mimétiqueavec les théories de la reconnaissance et de l’empathie (Honneth, Spinoza,Smith), l’existentialisme phénoménologique (Sartre), la doctrinethéologico-politique de Juan Donoso Cortés, la théologie paulinienne de la foi,et l’autre catastrophisme de Günther Anders. Une contribution majeure àl’épistémologie des sciences humaines.
Charles Ramond, Présentation générale
Christian Lazzeri, Désir mimétique et reconnaissance
Stéphane Vinolo, Critique de la Raison mimétique : Girard lecteur deSartre
Domingo Gonzalez, Théologie politique et Théologie impolitique : DonosoCortés et René Girard
Benoît Chantre, Le clocher de Combray. René Girard ou la dernière loi
Charles Ramond, Achever Clausewitz ? Catastrophisme et Apocalypsecontemporains
Mimétisme, violence, sacré. Approche anthropologiquede la littérature narrative médiévale,Études réunies par Hubert Heckmann et Nicolas Lenoir
René Girard et ses thèses radicales hantent le paysage intellectuel mondial.Cependant, du fait de la position marginale de leur auteur (décentré parrapport à ses propres études de chartiste, par sa position critiquepost-freudienne et post-lévi-straussienne, par sa position géographique etprofessionnelle américaine), ces fantômes peinent à prendre corps dans larecherche universitaire littéraire de notre pays.
Depuis quelque temps, toutefois, Girard jouit enfin en France d’unecertaine reconnaissance, et des penseurs de premier plan n’hésitent plus à direl’influence qu’il a pu exercer sur eux et sur leurs travaux.
Lecteurs anciens et passionnés de son œuvre, H. Heckmann et N. Lenoir ontdécidé de passer outre à l’étrange désintérêt que cet auteur, «médiévisterenégat», manifeste lui-même pour la littérature française du Moyen Âge et ontinvité leurs collègues à tester ses hypothèses anthropologiques sur deséchantillons variés de la littérature narrative des XIIème et XIIIème siècles.Publiant avec son autorisation l’adaptation scientifique d’un de ses deux articlessur le sujet et nonobstant la difficulté théorique que présente une telle entreprise,ils en proposent ici les premiers résultats.
Contributionsde Dominique Boutet, René Girard, Philippe Haugeard,
HubertHeckmann, Beate Langenbruch, Nicolas Lenoir, Bertrand RouzièsLéonardi, KarinUeltschi, Jean-Jacques Vincensini.
ROMAN ARTHURIEN
Amour et Haine dans Yvain
— René Girard
Yvain, la mervoille provee : Figures et critique de la Royauté sacrée
— Nicolas Lenoir
René Girard en Brocéliande : Mimétisme et rivalité révoquée dans le motif
de la «Libération d’une femme injustement punie par immersion»
— Jean-Jacques Vincensini
CHANSON DE GESTE
Envie, violence et sacré dans Girart de Roussillon.
Lecture anthropologique et interprétation politique d’une chanson de geste
— Philippe Haugeard
Théologie-fiction : Images du sacrifice rédempteur dans Ami et Amile
— Hubert Heckmann
Troubles à la cour de Charlemagne dans les Narbonnais.
Les relations franco-allemandes épiques à la lumière du désir mimétique
— Beate LanGenbruch
AUTRES GENRES NARRATIFS
Le Vieillard Temps: rois mehaigniés, Manekines et rédempteurs
— Karin ueLtscHi
Le Roman d’Andronic, du bouc à l’agneau
— Bertrand rouziès-Léonardi
Violence, mimétisme et dérision : Renart est-il un bouc émissaire?
— Dominique Boutet
Shakespeare et son double. Les Sonnets de Shakespeare à la lumière de lathéorie mimétique de René Girard
deJoël Hillion,
paru aux Éditions LHarmatan
L’Impensable violence de Pascal Coulon ,
Collection Les Clés de la Philo aux Editions Germina (2012)
Étonnante pensée que celle de René Girard, caractérisée par unmixte de simplicité et de complexité. Ses concepts, peu nombreux, souventpuisés dans le langage commun (bouc émissaire, lynchage, contagion,scandale, Satan et Jésus, etc.) n’en acquièrent pas moins unepuissance opératoire et explicative peu commune, imprégnant l’ensemble de saproduction. L’ouvrage présente l’œuvre de René Girard en articulant trois de ses apports fondamentaux.
1) La théorie du désir mimétique
2) La théorie de la « victime émissaire », ou de la violence fondatrice
3) L’importance du processus de la « méconnaissance », qui est au fondementdu processus de la violence fondatrice.
ARTS CINEMA
Figures du Messie Coffret de4 DVD
A la suite de la représentation du « Messie » de Haendel et du colloque «Figures du Messie » au théâtre du Châtelet en mai 2011, parution aux EditionsAXESUD d’un coffret de 4 DVD.
Le spectacle -Oratorio en 3 parties - Version W.A. Mozart -
avec la participation exceptionnelle de Michel Serres
Oratorio atypique mais célébrissime, Le Messie est un collage de textesbibliques évoquant la figure du Christ, de sa naissance prophétisée à sarésurrection. L’ouvrage de Haendel se prête aux visions scé-niques les plusdémesurées et celle d’Oleg Kulik, l’artiste russe qui a conçu unespatialisation saisis-sante des Vêpres de la Vierge de Monteverdi en 2009, està nouveau hors du commu
Le colloque -Figures du Messie au Théâtre du Châtelet
Un colloque organisé en partenariat avec l’Association RecherchesMimétiques et la fondation Imitatio. Que signifie le fait de mettre en scènecet oratorio au Théâtre du Châtelet ? Quelle est, plus largement, l’actualitédu Messie et de ce qu’il est convenu d’appeler le messianisme ? Cette traditionsurvit-elle à l’échec des messianismes politiques ?
Quel film voir ? deClaude Forest
Pour une socioéconomie de la demande de cinéma
Editions Septentrion Presses Universitaires
Que demande-t-on ? Qu'est-ce qui se trouve en jeu lors de chacun de nosachats, de nos consommations, y compris culturelles ? Quel film voir ? Lathéorie économique dominante, considérant chaque individu comme un êtrerationnel, présuppose que son comportement est avant tout dicté par larecherche de son intérêt. Elle a imposé la conception d'une autonomie du désirdu sujet, supposé s’orienter vers tous les objets de manière indépendante, etne rechercher qu’une maximisation de sa satisfaction. Pourtant, les biens etles services ne gravitent pas librement autour de chaque individu, qui seraitun parfait agent indépendant des autres humains, tel un souverain en possessionde toutes les informations nécessaires pour effectuer ses choix.
Tentant de saisir cette demande surprenante, en s’intéressantparticulièrement au cinéma l’auteur a tenté de décrypter le mécanisme fortementvoilé qui la structure dans nos comportements, sur tous les marchés. Enessayant de nourrir l’approche économique d’autres sciences, et notamment lasociologie, l’anthropologie, la neurobiologie et les travaux de René Girard, ila tenté de montrer que, loin d’être un sujet autonome décochant la flèche deson désir en direction d’un bien optimalement choisi, l’humain adopte aucontraire un comportement totalement hétéronome, mimétique, son regard seportant d’abord sur un autre humain, médiateur souvent involontaire quil’oriente à son insu vers un objet dont il est déjà possesseur. Si les produitsofferts et les incantations autour de la « diversité » n’ont jamais été aussinombreux, l’accroissement du nombre et de la rapidité des supports médiatiquesa surtout provoqué l’accélération du processus mimétique, induisant uneconcentration accrue de la demande sur quelques biens, y compris culturels telsles livres, disques, ou films.
PSYCHIATRIE
Notre troisième cerveau deJean-Michel Oughourlian
Editions Albin Michel, 2013
Prenez un couple. Depuis quelque temps, cet homme ne regarde plus son épousequ’avec ennui. Survient un étranger, dont les yeux brillent quand il voit cettefemme. En peu le temps, l’ardeur du mari renaît. Hier indifférent, il seraitprêt à se battre pour réaffirmer son "amour éternel". Nous nedésirons rien tant que ce que désire l’autre. Pour le meilleur et pour le pireet dès la naissance : notre psyché elle-même est une copie de celle de nosparents ! La découverte des neurones miroirs impose une relecture complète dela psychologie et de la psychiatrie.
Les mêmes zones de mon cerveau sont activées si je fais une action ou si jela regarde faire par un autre. Cette altérité nous constitue. Elle peut êtrevécue comme un apprentissage par imitation du modèle, ou comme une rivalité, oucomme un obstacle à la réalisation du désir que l’autre m'a suggéré. Modèle,rival ou obstacle sont les trois visages de l'autre. Chacun d’eux peutengendrer une personnalité "normale", ou névrotique, ou psychotique.
Cette approche dessine donc une nouvelle psychologie et une nouvelle psychiatrie.Elle nous impose notamment une nouvelle gestion de l'altérité, fondée sur la"dialectique des trois cerveaux" : le premier, le cerveau cognitif,le second, le cerveau émotionnel, et le troisième, ou "cerveaumimétique", qui est donc celui de l'altérité, de l'empathie, de l'amourcomme de la haine. C'est à cette démarche que nous invite Jean-MichelOughourlian.
La rencontre des neurosciences et de la psychologie mimétique nous ouvre àune nouvelle vision de l’être humain.
Table des matières:
Avant-propos . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
Introduction. N’y a-t‑il qu’un seul cerveau ? . . . . . . . 19
La réciprocité et le moi-entre-deux . . . . . . . . . . . . 23
La recherche scientifique dans le domaine
de l’imitation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27
L’imitation et la rivalité. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29
I. POUR UNE ANTHROPOLOGIE MIMÉTIQUE
1. Le désir du même . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35
La théorie mimétique de René Girard . . . . . . . . . . 35
Irrésistible désir . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 45
Quelques cas cliniques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 52
2. Les grands précurseurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 60
Un précurseur inattendu : Spinoza . . . . . . . . . . . . . 60
Un précurseur inconscient : Freud . . . . . . . . . . . . . 64
3. Les grands contemporains. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 69
Les apports de la psychologie du développement
et de l’école d’Andrew Meltzoff . . . . . . . . . . . . 69
Les neurones miroirs. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 73
II. POUR UNE PSYCHIATRIE DES TROIS CERVEAUX
1. La psychologie interdividuelle . . . . . . . . . . . . . . . 81
Du fluide de Mesmer à la « mimésis » . . . . . . . . . . 82
Vers une nouvelle métapsychologie. . . . . . . . . . . . 84
2. Le temps psychologique et les points nodaux
N et N’ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .89
Le moi et le temps de la mémoire . . . . . . . . . . . . . 91
Quatre formes d’imitation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 94
Moi est un autre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 96
3. Retour sur les trois cerveaux . . . . . . . . . . . . . . . . . 100
Le premier cerveau, cognitif et rationnel . . . . . . . . 100
Le deuxième cerveau, émotionnel et affectif . . . . . 103
Le troisième cerveau, mimétique et relationnel . . . 107
4. Les trois possibilités du rapport interdividuel . . . . 113
Modèle, rival ou obstacle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 113
« Comment » au lieu de « pourquoi ». . . . . . . . . . . 117
Qu’en est-il de l’intelligence collective ? . . . . . . . . 120
5. La nosologie classique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 123
Les psychoses. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 123
Les névroses . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 125
III. ESSAI DE NOSOLOGIE MIMÉTIQUE
1. Les figures de l’autre dans un vécu normal . . . . . . 133
L’autre comme modèle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 133
L’autre comme rival . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 143
L’autre comme obstacle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 150
2. Les figures de l’autre dans un vécu névrotique . . . 156
L’autre comme modèle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 156
L’autre comme rival . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 160
L’autre comme obstacle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 169
3. Les figures de l’autre dans un vécu psychotique . . 175
L’autre comme modèle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 175
L’autre comme rival . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 186
L’autre comme obstacle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 201
4. Les maladies de l’humeur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 222
Troubles endogènes et exogènes . . . . . . . . . . . . . . 223
Aborder ces troubles par la psychopathologie
mimétique. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 230
5. Les maladies du désir . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 235
Le sadomasochisme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 236
Le messalinisme et le donjuanisme . . . . . . . . . . . . 240
Impuissance, éjaculation précoce et frigidité . . . . . 247
L’anorexie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 255
La boulimie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 258
Les toxicomanies . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 259
Le terrorisme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 265
IV. LA DIALECTIQUE DES TROIS CERVEAUX
1. Le mécanisme mimétique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 269
Un conflit « sportif » . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 277
La « paix des braves » . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 279
L’homme qui n’avait rien et son frère tout. . . . . . . 286
Liaison dangereuse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 291
Une « trahison » salutaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 295
En conclusion…. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 299
Bibliographie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .321
MARK ANSPACH Œdipe mimétique
Préface de René Girard
Carnets de L’Herne
PRIX 12,50 €
Tout le monde pense savoir qui est Œdipe : c’est celui qui a tué son père et épousé sa mère. Mais pour René Girard, Œdipe est seulement accusé de ces crimes, il n’est qu’un bouc émissaire. Mark Anspach décèle dans la tragédie de Sophocle des indices qui jettent un doute sur la culpabilité du protagoniste. Sa seule faute serait de se laisser emporter dans les rivalités qui l’opposent aux autres.
Mais n’est-ce pas là une tendance qu’il partage avec le père de la psychanalyse ? L’auteur découvre dans la vie de Freud lui-même des éléments qui confirment les intuitions des romanciers comme George Sand ou Proust. Du petit Marcel au petit Sigmund, en passant par François le champi, il ne s’agit à chaque fois que d’un Œdipe mimétique.
" J’ai tout de suite été séduit par les pénétrantes analyses de Mark Anspach. L’OEdipe qu’il nous livre ici n’est pas celui du fameux complexe mais celui que le complexe dissimule. C’est un OEdipe pour notre temps, un OEdipe pris comme nous dans les symétries aveuglantes du désir mimétique. "
Préface de René Girard
Mark ANSPACH
Diplômé à Harvard, Docteur en littérature à Stanford et en ethnolologie à l’EHESS, Mark Anspach est, depuis 1984, chercheur au CREA (École Polytechnique). Auteur de "À charge de revanche. Figures élémentaires de la réciprocité " publié aux éditions du Seuil (2002), il a également dirigé le Cahier Girard paru en 2008.
Premières pages en libre lecture
La déshumanisation civilisée de Marc Grassin et Frédéric Pochard
Collection « L’Histoire à vif », 270 pages, 22 €.
Le développement de l’éthique serait lesigne prometteur d’une humanité responsable. L’éthique, nouvelle compagne deroute du sujet libéral contemporain, ne semble être, le plus souvent, qu’unalibi pour éviter d’engager une critique qui obligerait à revisiter de fond encomble son anthropologie. L’usage inflationniste, l’indifférenciation etl’instrumentalisation des discours « éthiques » vident l’éthique de son enjeucritique.
Derrière l’image séduisante de l’humanismelibéral d’aujourd’hui, ouvert à la différence et à l’altérité, se cache uneréalité plus sombre, celle d’un homme soucieux de s’affirmer toujours plus dansdes pratiques civilisées mais qui, au-delà des apparences, engagent unprocessus de « déshumanisation ». L’éthique dominante de nos jours n’est-ellepas, dans la plupart des cas, un instrument soumis aux ordres d’unelibéralisation morale, en réalité, faussement libératrice ? L’éthique nedevrait-elle pas plutôt oser le pari d’une imprudence ? Si elle est critique etparole, alors elle doit entraîner un soupçon radical mais bienveillant surnous-mêmes et sur le monde que nous inventons.
Marc Grassin estdocteur en pharmacie et en éthique médicale. Maître de conférence à la facultéde philosophie de l’Institut catholique de Paris, il est un spécialiste reconnudes questions d’éthiques cliniques autour de la natalité.
Frédéric Pochard est psychiatre, également docteur en éthiquemédicale. Il est spécialiste des questions d’éthique de santé publique.
THEOLOGIE
JAMES ALISON Le Péché originel à la lumière de la Résurrection
« Bienheureuse faute d'Adam... »
Préface de René Girard
Editions du Cerf, parution octobre 2009
PRIX 48 €
Le livre de James Alison est une contribution majeure au chantier, anthropologique et théologique à la fois, que toute l’œuvre de René Girard cherche à ouvrir. Théologien anglais, diplômé d’Oxford et de la faculté de théologie jésuite de Belo Horizonte, James Alison tire parti des puissants effets théologiques de l’anthropologie mimétique pour en faire une théologie explicite, au centre de laquelle le concept de « l’intelligence de la victime » a une place décisive. James Alison montre ainsi concrètement comment la pensée de René Girard permet d’approfondir de manière nouvelle des questions théologiques centrales : la perception chrétienne d’un monde blessé par le péché originel, mais précédé par le pardon divin ; la signification de la mort du Christ pour le salut du monde ; l’unité des Ecritures de l’Ancien et du Nouveau Testament dans la prédication et l’intelligence de la foi.
René Girard a salué cet ouvrage à l’occasion de la conférence de clôture de la Chaire au Collège des Bernardins. Vous pourrez aussi lire sur note site le texte de l'intervention de Pierre-Marie Hombert, théologien spécialiste de saint Augustin, qui répondait à James Alison lors de cette conférence..
James ALISON
Le christianisme et l'émergence de l'individu chez René Girard de Stéphane Marcireau
Les larmes de Pierre de Marina Copsidas
Le Christ retrouvé de GérardDonnadieu