Je vois satan tomber comme l'éclair

Editions Grasset 1999
4 ème de couverture de l’édition originale
« Merci mon Père de révéler aux petits ce que vous avez dissimulé aux sages et aux intelligents. » Les sages et les intelligents, depuis, se sont bien vengés ; à force de concasser les Evangiles, ils en ont fait un petit tas de pièces et de morceaux trop hétéroclites pour signifier quoi que ce soit... Mais ils n’auront pas le dernier mot ! René Girard pense, comme Simone Weil, que les Evangiles sont une théorie de l’homme avant d’être une théorie de Dieu. Une carte des violences où son orgueil et son envie enferment l’humanité. Découvrir cette théorie de l’homme et l’accepter, c’est rendre vie aux grands thèmes évangéliques relatifs au mal, oubliés et évacués par les croyants – de Satan à l’apocalypse. C’est également ressusciter l’idée de la Bible toute entière comme prophétique du Christ. Ainsi les Evangiles, loin d’être « un mythe semblable à tous les autres », comme on le répète à l’envie depuis deux siècles, seraient la clef de toute mythologie derrière nous, et au-devant de nous, de l’istoire inouïe qui nous attend. Dans le dépérissement de toutes les pensées modernes, est-ce que seules les Ecritures Saintes tiendraient debout ?
TABLE DES MATIÈRES
- Introduction
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Première partie LE SAVOIR BIBLIQUE DE LA VIOLENCE
- I Il faut que le scandale arrive
- II Le cycle de la violence mimétique
- III Satan
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Deuxième partie L’ENIGME DES MYTHES RESOLUE
- IV L’horrible miracle d’Apolonius de Tyane
- V Mythologie
- VI Sacrifice
- VII Le meurtre fondateur
- VIII Les puissances et les principautés
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Troisième partie LE TRIOMPHE DE LA CROIX
- IX Singularité de la Bible
- X Singularité des Evangiles
- XI Le triomphe de la Croix
- XII Bouc émissaire
- XIII Le souci moderne des victimes
- XIV Le double héritage nietzschéen