Colloques- conférences Theo

 

 

Douze leçons sur le christianisme

CONFERENCE DE JAMES ALISON

DEBAT AVEC JEAN-LOUIS SCHLEGEL ET DAVID ROURE

16 février 2016

Centre Bernanos (Paris)

James

 

 

James Alison est  théologien catholique anglais. Il est reconnu pour  ses travaux sur les applications de la théorie mimétique de René Girard à la théologie. Il a étudié chez les Dominicains à Oxford.  

Après son livre paru en  Il vient de faire paraître aux Editions Desclee de Brower : « Douze leçons sur le christianisme ».

 

Après une présentation de son ouvrage "Douze leçons sur le Christianisme",James Alison discutera des thèmes avec Jean-Louis Schlegel, rédacteur à Esprit, et le Père David Roure, collaborateur de La Croix.

 

"Ces « leçons » sont une très agréable surprise, sur la forme et le fond. Très lisibles, très alertes, bourrées de comparaisons et d’images parlantes, non dépourvues d’humour anglo-saxon, elles ont sur le lecteur un effet entraînant qui manque, hélas, à beaucoup de livres de théologie même « bons », mais souvent gris et bas comme un ciel de novembre. En même temps, sur le fond c’est bien un livre de théologie, à l’occasion « conceptuel », que propose J. Alison – et aussi un livre « spirituel », où le lien entre ce qu’on pourrait appeler le « mystère de la foi » et ses conséquences concrètes pour le croyant (son corps, ses sentiments, ses attitudes, son espérance, sa joie et peut-être même ses tristesses, son action et sa prière…) ne se perd jamais.

 

Cette dimension « existentielle » omniprésente est due aussi au commentaire, très vivant et coloré, original aussi, de textes bibliques et évangéliques aussi dérangeants que consolants, qui illustrent chaque étape du parcours (à commencer par le premier, vraiment magnifique, des « pèlerins d’Emmaüs »).

 

Alison est un « girardien », marqué donc par la « théorie mimétique » de René Girard, qu’il l’utilise avec discrétion et sans lourdeur alors même qu’elle est omniprésente et que son livre en montre toute la justesse et la fécondité. Particulièrement frappantes et « libérantes », à cet égard, les nombreuses pages où il désigne et décrit l’une des grandes maladies du christianisme : le ressentiment, le désir de vengeance et leurs multiples miasmes, ainsi que les voies pour sortir de ce cercle maléfique. Emblématique de ce programme, le titre du dernier chapitre : « Qu’est-ce qu’habiter un commandement non moralisant ? » Jean-Louis Schlegel

 


Ecouter

 

 

Vidéo (7mn) : Interview de James Alison sur sa relation à l'oeuvre de René Girard

 

 

 

Vidéo  (19mn) : Intervention de René Girard à la  conférence/ débat clôturant la « Chaire René Girard 2009 » au Collège des Bernardins :"Fécondité de la pensée de René Girard pour le christianisme"

 

 

 

 

James

   

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

René Girard et la théologie

Samedi 16 mars 2012
Bibliothèque nationale de France

Site François Mitterrand, Grand Amphi

Bernardins

RG et la théologieVidéos

 
Ce colloque international est organisé par l'Association Recherches Mimétiques et la Bibliothèque nationale de France

 

RG et la théologie

http://www.rene-girard.fr/57_p_44740/rene-girard-et-la-theologie.html

Enregistrements du matin et après-midi

 

 

L’anthropologie de René Girard, fondée sur une description du mécanisme victimaire, a profondément renouvelé notre compréhension du sacrifice. Mais René Girard ne s’est pas contenté de construire une théorie morphogénétique valant pour toutes les sociétés humaines. Il a tenté de montrer comment la révélation chrétienne bouleverse de fond en comble la structure du religieux archaïque : en mourant sur la Croix, le Christ révèle la nature du meurtre fondateur à l’origine de toute institution.

 

Mais René Girard n’est pas théologien. Ce sont donc les « effets théologiques » de cette anthropologie que nous voudrions interroger, pour en apprécier la fécondité, dans l’engendrement d’une théologie dont l’expression serait plus abordable par tous les hommes de notre temps.

La lecture du livre de James Alison, Le Péché originel à la lumière de la résurrection (Cerf, 2009), précieux tant pour son introduction à la pensée de Girard que pour la théologie qu’il déploie à partir des hypothèses mimétiques, nous a semblé nécessaire et constituer l’une des conditions de cette première rencontre. D’autant que la préface à l’édition française, de la main de René Girard lui-même, y donne une entrée lumineuse pour aborder la question des rapports entre l’anthropologie mimétique, d’un côté, les théologies juive et chrétienne, de l’autre.

 

 

Programme

 

9.15-9.30             Introduction par Benoît Chantre, « René Girard et la théologie »

9.30-10.00           James Alison, « Une théologie girardienne du péché originel »  

10.00-10.30        François Euvé, « Réponse à James Alison sur la question du péché »

10.30-11.00        Débat

11.00-11.15        Pause

11.15-11.45        Dan Arbib, « L’anthropologie girardienne vue du côté du judaïsme »

11.45-12.30        Débat

 

14.30-15.00        Lucien Scubla, « Le péché originel selon Pascal, Rousseau et Girard »

15.00-15.30        Dominique Peccoud, « Mimésis et pensée trinitaire »

15.30- 16.00       Débat

16.00-16.30        Conclusion de la journée par Dominique Peccoud

Malgré de nombreuses divergences, il y a donc aussi de nombreux points de contact entre ces deux penseurs, comme si la relation de René Girard à Sartre incarnait à elle seule une relation mimétique de proximité et de distance.
 
Avec Benoît Chantre (ARM-Imitatio), Paul Dumouchel (Université Ritsumeikan, Kyoto), Jean-Pierre Dupuy (Université Stanford), Eric Gans (UCLA), Adrian Navigante (Université d’Eichstätt), Stéphane Vinolo (Regent´s University, Londres), Frédéric Worms (ENS-CIEPFC).

 

 

RECENSION DU COLLOQUE

par Joseph Niewiadomski
Revue COV&R mai 2012(en anglais)


> PDF

 

"Le Messie" de Haendel

mars 2011
THEATRE DU CHATELET

 

Chatelet N

100x150 LeMessie

 

 
Mise en scène, conception visuelle : Oleg Kulik
Dramaturgie :Benoit Chantre 
Avec la participation exceptionnelle de Michel Serres.

MessieChatelet

vidéo : La structure du "Messie" en actes 

 


Vidéos Extraits de la représentation

Ouverture
Allelujah
Der Herr gab das Wort

Créé dans un « Music Hall » à Dublin en 1742, le Messie de Haendel est une œuvre protéiforme, dont la plasticité se prête à tous les contextes. C’est l’une des raisons pour lesquelles le Théâtre du Châtelet  a choisi de donner aujourd’hui cette œuvre dans la réorchestration que Mozart en fit en 1789. De fait, nous sommes souvent plus proches ici de Don Giovanni ou de la Messe en ut que de Julio Cesare ou de Tamerlano : saisissante expérience, où l’on voit Mozart transformer de l’intérieur la machinerie haendélienne et l’ouvrir sur la modernité. Mais au-delà de ces choix esthétiques, le pari de mettre en scène cet oratorio nous oblige à nous prononcer sur l’actualité du Messie et de ce qu’il est convenu d’appeler le messianisme. Quelle est cette tradition ? Survit-elle encore à l’échec des messianismes politiques, ces tentatives malheureuses de réaliser ici-bas le « Royaume » ? Le religieux lui-même nous parle-t-il encore, après tous ces échecs, ou n’est-il qu’une enfance heureusement dépassée de l’humanité ?

 

 

Figures du Messie

15 MARS 2011
THEATRE DU CHATELET

Chatelet N

affiche doublebVideo, durée 10 min

 
Ce colloque international est organisé par l'Association Recherches Mimétiques et la Bibliothèque nationale de France, en partenariat avec le Théätre du Châtelet 

 

Le messie figures

Figures du Messie -  vidéo de  présentation de Benoît Chantre

 

A l'occasion de ces représentations, l’ARM a organisé le 15 mars 2011 avec le Théâtre du Châtelet une rencontre d’une journée : « Figures du Messie » , où le public fut invité à venir suivre un parcours historique, philosophique, théologique, musicologique et poétique.
Que signifie le fait de donner à Paris une mise en scène du Messie de Haendel ? Quelle est, plus largement,  l’actualité de ce qu’il est convenu d’appeler le messianisme ? Cette tradition survit-elle à l’échec des messianismes politiques, ces tentatives malheureuses de réaliser ici-bas le Royaume ?


Avec : Dan Arbib, Gilles Cantagrel, Benoît Chantre, Jean-Luc Choplin, Florence Delay,  Vincent Delecroix, Paul Dumouchel, Sylvie Germain, Jean-Claude Guillebaud, Oleg Kulik, Marc de Launay, Michel Serres, Bernard Sichère, Frédéric Worms, Jean-François Zygel.
 
 

Lire :


Messianisme et Mécanisme de Paul Dumouchel

​PDF
 


Edition des actes du colloque et des interventions de Michel Serres
Figures du Messie, aux Editions Axe Sud
Comprenant les actes et 4 DVD (spectacle et colloque)

 

   

Colloque « Est-il permis de sacrifier un innocent ? »

5 mai 2011

organisé par Marc de Launay dans le cadre du pôle « Judaïsme et Christianisme » du Collège des Bernardins

Le sacrifice d’êtres humains est abominable aux yeux de la tradition judéo-chrétienne. Pourtant, dans la Torah, Dieu commande à Abraham d’offrir son fils unique en holocauste et, selon la tradition chrétienne, Jésus s’est offert lui-même à Dieu comme une victime sans tache. Comment comprendre cela ? Question ancienne, mais incessamment en quête de réponses nouvelles. Nous l’aborderons sous divers angles : celui de l’anthropologie, de la philosophie, de la tragédie grecque (approche comparative), de l’art ainsi qu’à la lumière des traditions juive et chrétienne.

 

Avec :
Dan Arbib, université Paris IV ;
Benoît Chantre, docteur ès lettres ;
Pierre Judet de la Combe, directeur de recherches au CNRS ;
Marc de Launay, chargé de recherches au CNRS, Archives Husserl ;
Rafic Nahra, Collège des Bernardins ; Christine Pellistrandi, Collège des Bernardins ; Thierry Vernet, Collège des Bernardins.


 

Colloque international « Apocalisse e Rivelazione »

Organisé par le Centre culturel Saint-Louis de France, l’ Ambassade de France près le Saint Siège,laLa Communauté Saint-Louis, en partenariat avecl’ARM et Imitatio

27 et 28 mars 2009

Villa Bonaparte et Villa Medicis, à Rome

 


Apocalisse o rivelazione. Queste due parole qualificano i tempi in cui Dio inaugurerà un nuovo mondo in cui “Dio giudicherà i segreti degli uominiper mezzo di Gesù Cristo” (Romani 2:16). Irruzione, novità, potenza, l’apocalisseè uno ei temi privilegiatida Paolo. Era 
dunque importante occuparsene in questaannata dedicata all’apostolo. Sarà l’apocalisse una minaccia?
Sì,perché sco- prirla fa paura. Inoltreè neces- sario decidere, trasformare, convertire, senza indietreggiare davanti all’ineluttabile mutazione.
Laprima giornata di questo convegno vedrà dialogaredei teologi,degli esegeti e dei filosofi intorno a quello che Paolo ha detto a propositodei “tempi che aerranno”. Tra rive- lazione e rivoluzionesi esami- nerà la ricca ambivalenza delle Epistole.
La seconda giornataaccoglierà gli storicidell’arte. Poiché il processo paoliniano della rive- lazioneha interessato molto gli artisti: si trattava,attraverso la caduta, di suggerirne l’abbaglia- mento. Aldilà di questaconver- sione, gli artistihanno studiato in quale modo lo spettatore viene trasformato dall’opera facendogli “credito

 

Avec  Son ExcellenceMonsieur Stanislas de Laboulaye, Ambassadeur de France près le Saint Siège, Mons. Romano Penna, Robert Hamerton-Kelly, James Alison, S.E.R.Il Cardinale Albert Vanhoye, Sandor Goodhart, Jean-MichelRey, Benoît Chantre, Yves Hersant, Trevor Merril et Jean-Michel Rey,

 

 
Dernière modification : 26/03/2020